Le métier d’avocat se classe parmi les professions les plus prisées. Les avocats sont réputés pour être des hommes et des femmes menant une brillante carrière et disposant de revenus conséquents. C’est l’une des raisons pour lesquelles les aspirants à ce métier sont de plus en plus nombreux chaque année. Les plus déterminés se doivent de se donner au maximum pour se détacher de la masse et réussir à décrocher tous les diplômes et grades indispensables pour réaliser leur rêve. La formation qui mène au métier d’avocat est donc pointue et nécessite un minimum de rigueur et de détermination.
Sommaire
La formation nécessaire
Afin de devenir avocat, il est indispensable de se former en conséquence. Cette formation débute dès la sortie du lycée et se poursuit durant plusieurs années à l’université et dans des centres de spécialisation.
Le parcours académique et universitaire
Le bac est le premier diplôme nécessaire pour entamer la formation menant au métier d’avocat. Dès l’obtention de ce dernier, il suffit de s’inscrire directement en faculté de droit. À partir de ce moment, l’aspirant à la profession d’avocat suit un enseignement qui s’étend sur une durée de 4 ans.
La formation en faculté de droit se solde par une licence en droit au bout de 3ans et un master 1 en droit à la fin des 4 années. Une fois ce dernier diplôme en poche, l’élève peut choisir de se spécialiser dans une filière du droit, en se formant encore sur 1 an pour obtenir un master 2.
Il existe également une option pour les élèves qui n’ont pas obtenu leur bac, mais qui aspirent tout de même à devenir avocats. En effet, il est possible de s’inscrire dans une université en capacité de droit, afin de suivre une formation diplômante qui s’achève au bout de deux ans.
Une fois cette étape franchie, l’élève peut ensuite s’inscrire en faculté de droit afin de suivre la formation normale classique pour obtenir ses diplômes de licence et de master.
L’entrée en IEJ
Lorsque l’étudiant en droit achève son parcours universitaire, la prochaine étape de sa formation réside en son entée en Institut d’Étude Judiciaire (IEJ). Il reçoit ici une formation qui est indispensable afin de réussir l’examen d’entrée au Centre régional de formation professionnelle d’avocat (CRFPA).
Cet examen étant réputé pour son caractère sélectif, les aspirants au métier d’avocat les plus à même de le passer sont ceux qui évoluent dans des filières particulières telles que le droit privé, le droit social, ainsi que le droit des affaires et de la fiscalité.
L’Institut d’Étude Judiciaire accueille aussi bien les étudiants titulaires d’une maîtrise de droit que ceux titulaires d’un troisième cycle. Il permet à tous les aspirants de se préparer comme il faut afin d’avoir toutes les chances de leur côté lors du concours d’entrée en CRFPA.
L’admission au CRFPA
L’entrée au Centre régional de formation professionnelle d’avocat est une étape cruciale de tout le cursus à suivre pour devenir avocat. Elle n’est possible que par la réussite à l’examen d’entrée qui n’est autre que l’examen du barreau.
Le CRFPA fourni à tous les aspirants au métier d’avocat, la dernière formation et tous les enseignements nécessaires pour tendre vers la fin du cursus. Cette formation s’étend sur 18 mois et comprend aussi bien des cours théoriques qu’un projet pédagogique.
L’acquisition du CAPA
Le Certificat d’Aptitude de la Profession d’Avocat est le dernier diplôme nécessaire pour clôturer la formation et exercer pleinement le métier d’avocat. Il s’obtient à la fin du cursus au Centre régional de formation professionnelle d’avocat. Le CAPA permet de posséder la robe d’avocat, de prêter serment devant la Cour d’appel et de s’inscrire à n’importe quel barreau. Il s’agit ensuite d’effectuer un stage rémunéré de 2 ans afin de pouvoir revendiquer ce même titre.
Les qualités requises
En dehors de la formation et de tous les diplômes indispensables pour devenir avocat, il est également nécessaire de disposer de certaines aptitudes ou qualités pour être bon dans le métier. En effet, la profession d’avocat requiert un bon niveau d’éloquence, d’ouverture d’esprit et d’un certain sens de la justice.
Le sens de l’organisation, ainsi que le sérieux et la rigueur dans le travail sont indispensables pour faire une bonne carrière. Un bon avocat se doit de respecter la déontologie de son métier en étant entièrement fiable et honnête. Le sens de la rhétorique, de la persuasion, ainsi que la capacité à argumenter et à convaincre sont des atouts indispensables pour mener à bien une plaidoirie.
Afin d’aider au mieux ses clients, l’avocat doit cultiver une certaine pédagogie qui lui permettra d’être à leur écoute, de comprendre leurs dispositions et de leur expliquer les aspects techniques de la situation, pour réussir à satisfaire leurs attentes.
S’il dispose des qualités requises et des diplômes nécessaires, l’aspirant au métier d’avocat doit encore remplir certaines conditions telles qu’une parfaite moralité. Ce critère se vérifie par une étude du casier judiciaire. En effet, ce dernier doit être vierge, ou tout au moins exempt de toute condamnation pénale pour agissements contraires aux bonnes mœurs, à la probité et à l’honneur.
Les attributions de l’avocat
L’avocat a pour principale mission de défendre les intérêts de ses clients devant les juges et les tribunaux, grâce à sa parfaite maîtrise et ses riches connaissances en matière de textes de loi, de codes et de règles.
Autrement dit, il apporte son assistance aux personnes ayant besoin d’aide afin de défendre leur cause en justice, en mettant à leur disposition ses compétences dans le domaine.
Il mène des audiences et présente des plaidoiries devant la cour, en alliant vivacité et éloquence pour persuader l’assistance grâce à ses arguments pointus.
Les possibilités de carrière
Le métier d’avocat est connu pour son caractère croissant en termes de revenus. Plus l’on évolue dans la profession, plus l’on est reconnu et sollicité. En conséquence, les honoraires deviennent de plus en plus conséquents, avec une demande qui est intarissable.
Le salaire d’un avocat débutant est estimé à 2500€ net par mois. Il augmente donc au fur et à mesure que l’avocat acquiert de l’expérience et fait usage de ses compétences dans le domaine. Après un certain nombre d’années passées à exercer le métier dans un cabinet en tant que salarié, l’avocat peut ouvrir son propre cabinet, à l’instar du maître Claire Genestier, et s’assurer ainsi une plus grande source de revenus.
Tout au long de sa carrière, l’avocat a l’occasion de se perfectionner dans un domaine particulier du droit. Cette spécialisation lui permet d’affiner ses compétences et surtout de devenir expert dans un domaine. Ce titre lui vaut un meilleur établissement dans le monde des métiers du judiciaire, et il peut le faire valoir de maintes façons.
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Le droit d’entreprise ;
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Le droit de la route ;
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Le droit social ;
- Le droit pénal ;
- Le droit administratif ;
- Le droit commercial ;
- Le droit des contrats ;
- Le droit civil ;
- Le droit fiscal ;
- Le droit public ;
- Le droit de la famille ;
- Le droit des affaires.
Il peut également compléter ses connaissances, afin de se tourner vers d’autres métiers du droit tels que le métier de notaire, en passant le Diplôme Supérieur du Notariat ou en entrant dans une École nationale de la magistrature.