La révolution numérique a favorisé la prolifération des journaux numériques et l’apparition des réseaux sociaux. Ces derniers se sont imposés comme des outils d’information de masse, propageant rumeurs et fake news à longueur de journée. Dans un univers où les intox et le sensationnel font la loi, la presse en ligne assiste impuissante à une fragmentation de ses audiences. À l’ère du digital, pour exister, la presse numérique doit se réinventer. Elle doit également connaître et maîtriser son modèle économique ou business model.
Sommaire
Internet et la presse en ligne
C’est en 1631 qu’apparaît en France le premier journal imprimé « La Gazette ». La presse écrite connaîtra son âge d’or au 19e siècle grâce à la modernisation de l’imprimerie Gutenberg. On pouvait alors imprimer des milliers de pages et diffuser l’information à une masse. L’avènement d’internet dans les années 1990 va bouleverser la donne et entraîner l’apparition d’autres supports de diffusion de l’information. La presse évolue alors vers le web, avec la création des sites d’information. Le passage du papier au web oblige les organes à :
- Revoir leur organisation ;
- Transformer leur système de publication ;
- Modifier la stratégie de contenu.
Les journaux sont donc contraints de revoir leur fonctionnement : de la sélection de l’information à la diffusion. Les habitudes de la rédaction et les activités des journalistes connaissent aussi des changements. En somme, internet a redéfini la notion de journalisme.
Web 2.0 et journaliste 2.0
Le terme web 2.0 a été diffusé en 2003 par l’Irlandais Tim O’Reilly, consultant média. Le concept se définit comme une évolution du web, qui facilite l’interaction entre l’internaute et la toile elle-même. Dans cet univers, un internaute, sans grandes connaissances techniques, peut devenir un acteur actif sur le web.
Internet a été démocratisé dans les années 2000, entraînant l’avènement des applications, l’apparition des réseaux sociaux… Ce phénomène a favorisé le passage du web 1.0 au web 2.0.
Quant au journaliste 2.0, il est une personne capable de tout faire. Il collecte, traite les infos et les sons, il monte des vidéos et diffuse ses articles. Bref, il fait le travail de toute la chaîne de l’information à lui seul. Le journaliste 2.0 doit avoir une bonne connaissance technique et maîtriser l’outil informatique. Les moteurs de recherche tels que Google facilitent la recherche des informations et offrent un gain de temps énorme. En quelques clics, le journaliste a accès à une mine d’infos. Toutefois, ses informations doivent être publiées de façon instantanée. Il doit aussi veiller à ce que ses articles soient lus par un grand nombre d’internautes. À l’ère du digital, il peut écrire, diffuser un article et toucher une grande masse en un temps record. Enfin, le journaliste 2.0 doit promouvoir ses activités sur les réseaux sociaux et répondre aux commentaires des internautes.
La Localerie, un magazine d’information généraliste prometteur
Aujourd’hui, les sites d’information inondent la toile si bien que les internautes ont souvent l’embarras du choix. Toutefois, ceux-ci ne s’abonnent qu’aux portails d’informations qui fournissent des contenus pertinents. Pour attirer les lecteurs, il faut donc innover, proposer un contenu original, riche et varié. C’est justement ce qu’offre La Localerie, un magazine d’informations généralistes. Les internautes peuvent donc retrouver ces rubriques :
- Gastronomie ;
- Immobilier ;
- Industrie ;
- Informatique ;
- Jeux vidéo ;
- Maison & Déco ;
- Santé.
Avec son interface soignée, La Localerie informe et prodigue des conseils en tout genre. Par exemple, vous avez accès à des articles sur l’entrepreneuriat, l’industrie et la santé. Vous pouvez également lire des sujets intéressants sur la gastronomie, le référencement naturel ou le prix de l’immobilier. Le magazine a aussi pensé aux geeks avec ses rubriques informatiques et Jeux vidéo. Enfin, les amoureux de la décoration pourront se faire plaisir avec la rubrique Maison & Déco. Ce site est un parfait exemple de la complémentarité de la presse en ligne avec la presse papier.
La presse en ligne, média complémentaire du papier
La révolution numérique a entraîné une ruée vers le web. La presse a migré sur la toile pour survivre et être toujours au contact de sa cible. Le passage du papier au web a provoqué de nombreux changements dans les organes de presse. En France, comme dans plusieurs autres pays du monde, de nombreux périodiques ont créé une version électronique. Elle ne remplace pas le papier, mais reste complémentaire de celui-ci. La version électronique devient un nouvel atout qui permet d’augmenter le nombre de lecteurs et d’être lu à travers le monde. On peut donc rafraîchir l’information à n’importe quel moment de la journée. D’un autre côté, les lecteurs peuvent réagir et commenter les articles. On peut également les orienter vers d’autres sites ou sujets en plaçant des liens.
Cependant, il existe des médias qui ne vivent que sur internet. On les appelle les pure players.
Les pure players
Ils sont apparus dans les années 2000 avec la naissance des premiers services en ligne. L’apparition des pures players a été favorisée par 3 facteurs :
- La démocratisation du net ;
- La prolifération des smartphones ;
- La surconsommation des applications mobiles.
Ces sites d’information n’existent que sous forme électronique. Ils sont souvent indépendants et exploitent les techniques du marketing digital. Ils vivent pour la plupart de la publicité et des abonnements. Les pure players accordent une grande importance aux internautes en les faisant réagir sur l’actualité.
La presse en ligne et les réseaux sociaux
L’avènement du web 2.0 a provoqué la crise de la presse écrite. En quelques années, la presse a perdu le monopole de l’actualité. Les médias numériques et la presse gratuite, eux, participent également à ce déclin de la presse écrite. Mais, la presse en ligne subit elle aussi la forte concurrence d’internet et des réseaux sociaux. Les internautes se contentent de lire gratuitement des articles sur Facebook, Twitter… L’information est accessible et gratuite. De plus, elle est très souvent diffusée en temps réel. Aujourd’hui, les accidents de la circulation sont des actualités qui se retrouvent à la vitesse de l’éclair sur les réseaux sociaux. Des blessés ou passants préfèrent faire des photos et les balancer sur la toile, plutôt que de porter secours aux victimes. Omniprésents dans le quotidien, les réseaux pourraient tuer la presse en ligne. Mais, cette dernière possède encore des arguments de poids.
Avantages de la presse en ligne
Sur les réseaux sociaux, il est souvent impossible de démêler le vrai du faux. Ces véritables sources d’informations parallèles sont devenues le repaire des rumeurs et fake news. Un de vos contacts sur Facebook annonce le décès d’un célèbre artiste dans l’un de ses posts, sans préciser la source. À votre tour, vous partagez l’information. Ce genre de pratique est monnaie courante sur les réseaux sociaux.
Un média en ligne se chargera lui de donner la même information, mais après avoir recoupé et traité divers renseignements. L’information offerte sera instantanée, mais crédible. En plus d’être fiables, les contenus de presse en ligne sont variés et disponibles (pour certains) hors connexion. Ils sont disponibles sur plusieurs supports et les internautes ont la possibilité de consulter les archives.
Le modèle économique de la presse en ligne
La presse traverse une crise économique due à l’avènement des réseaux sociaux et l’apparition de plusieurs autres supports de diffusion de l’actualité. Mais, pour vivre et se développer, les entreprises de presse se doivent de trouver des revenus. Le modèle économique des médias numériques est généralement basé sur :
- La publicité ;
- L’accès payant.
La publicité
La forte concurrence et l’indifférence des lecteurs pour les contenus payants obligent plusieurs médias numériques à proposer un modèle d’accès gratuit. Ils misent alors sur les recettes publicitaires pour leur fonctionnement. D’une manière générale, la publicité reste la principale source de revenus des entreprises de presse en ligne. Mais, ces revenus publicitaires sont généralement faibles et en deçà des attentes. Cette situation est due à la présence de Facebook et Google qui ont le monopole sur le marché de la publicité online. En France, les deux géants détiennent 3/4 du marché, soit environ 5,2 milliards de dollars, selon une étude. Leurs revenus publicitaires vont continuer d’augmenter, estime un rapport. En 2019, au niveau mondial, Google va toucher plus de 100 milliards de dollars, contre près de 70 milliards de dollars pour Facebook.
En somme, depuis 2016, internet s’est imposé comme le premier média publicitaire. Si la presse numérique a encore une carte à jouer, la presse traditionnelle, elle, voit de jour en jour ses parts diminuer.
L’accès payant
En France, de nombreux médias ont opté pour un modèle payant sur la toile. Le freemium est le modèle économique le plus répandu. C’est une stratégie commerciale qui consiste à attirer le lecteur avec une offre gratuite pour lui proposer après des services payants. Le lecteur a un accès limité aux articles tant qu’il ne paie pas. Il peut payer pour lire un article ou souscrire à un abonnement. On propose généralement une réduction du coût pour un abonnement. Ce contrat permet au lecteur de lire ses articles sur plusieurs plateformes, de n’importe quelle partie du globe. De plus, les médias en ligne proposent de nombreuses offres. Vous avez donc la possibilité de choisir en fonction de vos envies et de votre budget.
Que retenir ? L’avènement du web 2.0 a entraîné l’apparition de la presse en ligne et de plusieurs autres supports de diffusion de l’information. Moins enclins à payer pour s’informer, les internautes préfèrent se tourner vers les réseaux sociaux. Face à cette rude concurrence, la presse numérique s’essouffle et perd du terrain. Pire encore, les revenus publicitaires s’amenuisent. Pour évoluer dans cet univers du digital, la presse en ligne doit innover, créer des contenus pertinents, originaux et crédibles comme le fait La Localerie.