« Je prie tous les jours pour ne pas être contaminé par le virus de la politique politicienne. Je suis un homme de principe et de conviction. Je compte le rester », a indiqué Aliou Diallo sur sa page Facebook en réponse à des rumeurs de ralliement parues dans la presse malienne.
« Je ne suis pas de ceux qui vont quitter une Majorité pour y retourner du jour au lendemain d’autant plus que cette Majorité est aujourd’hui une minorité au Mali. Je suis candidat pour l’alternance et le changement et je ne reviendrai pas sur cette position de principe », a-t-il précisé dans une mise au point énergique.
Visiblement excédé par la publication d’un article du Nouvel Horizon l’accusant de vouloir se rallier au président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, Aliou Diallo, l’un des candidats les plus virulents à l’égard du bilan d’IBK, a tenu à réaffirmer son engagement pour les Maliens.
« Il faut savoir que si nous sommes entrés sur la scène politique, c’est justement pour changer la manière de faire les choses. Changer cette habitude que les politiques ont développée et qui consiste à se positionner selon les intérêts et non par conviction », a-t-il insisté.
Aliou Diallo, un philanthrope issu de la société civile et qui se présente pour la première fois face aux électeurs, a bâti sa campagne sur la thématique du changement et de l’alternance en fustigeant les errements de la gouvernance d’IBK. Soutenu par de nombreux représentants de la société civile et les principaux dignitaires religieux du pays, il fait figure de sérieux outsider sur le chemin de la réélection du président sortant.
« Je mesure l’attente des maliens me concernant et je ne la trahirai pas », a conclu le candidat d’ADP-Maliba.